Après l’attentat, des outils éducatifs pour les élèves

Après l’émotion vient le moment de la réflexion, des échanges, de l’action, de l’éducation. Plusieurs outils ont déjà été mis en ligne pour les enseignants et les éducateurs.

Le Conseil supérieur de l’éducation aux médias « invite chacun, enseignant, éducateur ou animateur à une réponse éducative renforcée après l’attentat ».

Attentat Je suis charlie

Des propositions éducatives sont déjà disponibles :

- une fiche pédagogique : « Charlie Hebdo : pourquoi des dessinateurs de presse ont-ils été assassinés ? »

- un outil à utiliser avec les plus jeunes : Charlie Hebdo : Le Petit Quotidien en téléchargement gratuit, expliquer aux enfants

- des ressources sur la liberté de la presse : Je suis Charlie : un dossier pour aborder la caricature et la liberté d’expression avec les élèves

- Dossier pédagogique : Dessin de presse et liberté d’expression

- Presse à l’école : « Parler de la liberté de la presse à partir des Unes sur l’attentat à Charlie Hebdo »

Reportages dans les écoles

Lycée du Bruaysis : « Après la tuerie à « Charlie Hebdo« , au lycée, l’éducation au sens critique »

Quelques articles abordent la question de savoir comment parler de l’attentat avec les enfants ou les ados :

- Parler de l’attentat à l’école : « Ils sont intelligents, mes élèves »

- Attentat à « Charlie Hebdo » : « Que dire à vos enfants ? »

- Charlie Hebdo : « Comment parler de l’attentat avec les plus jeunes ? »

 

Source: Média animation

Comment parler d’un drame de l’actualité aux élèves ?

Coeur humain
Illustration: @elyxyak http://elyx.net/

 

Quelques principes

  • Moduler son attitude pédagogique selon l’âge des élèves : à l’école maternelle, du début à la fin de l’école élémentaire, au collège…
  • Accueillir l’expression de l’émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;
  • Rassurer les élèves : l’école est un espace protégé ; l’évènement s’est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;
  • Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l’évènement : certains élèves peuvent n’en avoir aucune connaissance ; d’autres ne disposer que d’éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Il faut aider à clarifier les termes entendus et répétés, pour que les enfants ne restent pas enfermés dans un présent dominé par la peur.
  • Respecter la sensibilité des élèves (le sentiment de peur, d’incompréhension, d’injustice, de révolte…) ;
  • Respecter l’émotion de la communauté éducative et s’appliquer à la mettre à distance ;
  • Construire une réflexion problématisée, par-delà le seul évènement, qui s’inscrive dans le cadre des programmes d’enseignement (enseignement moral et civique, littérature, histoire, arts…) ; définir en équipe pédagogique les actions envisagées, en prenant appui sur tous les acteurs de la communauté éducative.
  • Informer les responsables légaux, pour les élèves les plus jeunes, des actions pédagogiques entreprises.

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