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Les cycles du changement

Les changements  dans les entreprises , font suite à des besoins identifiés : fusion de structures, meilleure rentabilité, amélioration de la qualité, nouveaux besoins de la clientèle… Ils portent sur l’organisation, les processus métier, la masse salariale, le cadre de travail, et bien d’autres aspects du fonctionnement de l’entreprise.

Au niveau de chacun, le modèle d’HUDSON  permet de comprendre les différentes phases des changements ainsi que ce que nous vivons dans nos transitions personnelles et professionnelles.

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Phase 1 – Alignement/Lancement – « C’est parti ! »

C’est la phase de lancement, une phase dynamique de construction. Lancement de projet, nouvelle activité, nouveau poste : nous sommes dans le plaisir, dans l’action, nous suivons un cap et nos actes ont du sens car nous sommes alignés avec nos valeurs et buts. Nous avons le sentiment de nous réaliser.

Dans cette phase nous cherchons généralement à atteindre un palier durable de réussite et de bien-être ; une fois atteint il reste important de réintroduire régulièrement du challenge et de la nouveauté, sous peine de basculer en phase 2.

Dans cette phase 1 nous vivons la plupart du temps une expérience positive : congruence, facilité, énergie, joie, satisfaction, motivation. L’énergie est haute et positive, c’est la fête, c’est l’été. Un peu comme une lune de miel, tout est beau, tout est possible.

Phase 2 – Désynchronisation/Marasme– « Ce n’est plus ça ! »

C’est une phase moins plaisante : des insatisfactions pointent leur nez, nous découvrons des défauts dans ce qui paraissait « parfait » en phase d’alignement et/ou nous avons l’impression d’avoir fait le tour. Dans cette phase nous râlons, grommelons, pestons, mais sans vraiment agir. C’est le marasme, le coeur n’y est plus….

Notre expérience est composée d’émotions de la famille de la colère (agacement, frustration etc.), Il est peut-être temps d’entendre cette alarme, et d’y répondre en identifiant ce qui ne nous convient plus ; puis d’apporter les changements nécessaires pour repartir en phase 1.

Quand nous réussissons ces aménagements, nous repartons en phase 1, guilleret(te), quand cela n’est pas possible, c’est qu’un cap est passé, et nous entrons dans la phase 3.

Phase 3 – Désengagement – « Cocooning »

La phase 3, c’est un passage d’une énergie haute et négative (phase 2), à une énergie basse et négative. C’est  pourquoi cette phase est impopulaire et beaucoup cherchent à l’éviter, ou à l’écourter !

Dans cette phase nous nous retirons du monde, nous réduisons notre activité et nos contacts, c’est ledésengagement. Nous ressentons de l’abattement, de la tristesse, de la solitude, de la lassitude. Nous avons peu voire pas d’envies. Nous sommes en train de faire une grande transition – non plus de petits aménagements comme en phase 1. Il y a l’idée de non-retour. C’est ce qui s’appelle en approche systémique un changement de type 2, changement profond et structurant : le chapitre dans lequel nous étions ne nous convient plus.

La phase 3, c’est le moment de pause qui permet de réfléchir à la phase précédente, de comprendre pourquoi nous en sommes là, et de trouver ce qu’il faut changer vraiment pour repartir. Un temps pour se ressourcer et se retrouver pleinement. C’est par exemple un temps pour redéfinir son projet professionnel, écrire la trame du prochain chapitre avant de le vivre avec envie, vitalité. Il s’agit deretrouver du sens.

Quand la phase 3 est terminée, nous sentons un air de printemps, un souffle de renouveau, des émotions plus positives : c’est l’arrivée de la phase 4.

Phase 4 – Réintégration – Expérimentation

La phase 4 reste en énergie basse, ce n’est pas encore le feu de l’été (phase 1), mais cette énergie est positive contrairement à la phase 3 dont nous sortons. En effet, grâce à la phase 3 nous avons retrouvé le chemin de ce qui fait sens dans notre vie : nos valeurs, nos buts personnels. Cette phase 4 est donc un temps de préparation pour expérimenter des pistes, faire des essais, se rapprocher de personnes qui correspondent à ce nouveau chapitre que nous préparons.

Comment reconnaître cette phase ? L’expérience est positive, avec de la joie, de la confiance retrouvée, un désir d’apprendre, une légèreté nouvelle, une impression d’aspiration et une reconnexion aux autres. C’est le retour du printemps…

Quand nous nous sentons prêt(e), nous entrons dans une nouvelle phase 1, un nouveau départ pour vivre un nouveau cycle (chapitre).

Quelques précisions :

Il peut y avoir des allers-retours entre les phases, le cycle n’est pas toujours linéaire. Les mini-transitions (voir les flèches passant de la phase 2 à la phase 1) consistent à prendre un raccourci dans le cycle global, en faisant des ajustements qui évitent la grande transition. Par exemple, en conservant le même métier, la même mission, mais en modifiant le temps de travail, la feuille de route, le périmètre de responsabilité.

Rarement choisi, plus généralement subi par les salariés, le changement d’organisation nécessite un processus d’adaptation individuel qui peut également être géré grâce à la roue du changement de HUDSON :

  1. Énoncer le projet / Énoncer clairement son projet et être compris par son interlocuteur. Pointer ses manques.
  2. Lancer le projet / Réussir le projet
  3. Rentabilité du projet / Vivre son projet avec satisfaction. Évoluer
  4. Rupture / Prendre conscience de l’état de rupture
  5. Deuil / Sortir du déni et  s’approprier le deuil
  6. Faire le point-bilan / Faire le point et être acteur dans son changement
  7. Intégration-changement de premier ordre / Choisir son projet
  8. Période de maturation / Débloquer les freins et repartir
  9. Changement de deuxième ordre / Opérer les changements nécessaires de valeurs et de croyances
  10. Inventer le futur / Créer et choisir le projet

Pour identifier ses phases :

– Phase 1 : Energie haute et positive, joie, dynamisme, envie, mille idées à la minute
– Phase 2 : Energie haute et négative, agacement, insatisfaction
– Phase 3 : Energie basse et négative, envie de rien, fatigue, mélancolie, déprime
– Phase 4 : Energie basse et positive, confiance retrouvée, sérénité

Bien sûr, les réactions sont toutes personnelles, et chacun de nous a sa manière de vivre ces 4 phases.


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Pour tous renseignements, contactez Nicolas CALVO au 06 64 95 88 40


9 expériences pour une vie plus saine et épanouie au quotidien

Si vous vous demandez ce qu’est le bonheur et où on peut le trouver, je vous répondrai qu’il correspond à une expérience. La vie est faite d’expériences. Notre survie, nous la devons à l’expérience. S’il nous arrive souvent de souffrir dans la vie réelle, nous pouvons malgré tout rester de bonne humeur. Nous pouvons améliorer en permanence notre vie.

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Le professeur Xing Zhanjun, professeur à l’université du Shanong à Jinan (Chine) met en exergue 9 expériences à cultiver :

1- L’expérience de la santé mentale :

Le bonheur est une expérience psychologique positive qui suppose de posséder une bonne santé mentale, une attitude correcte, un esprit ouvert et un caractère enjoué. Toute personne adoptant ce genre d’attitude positive se sentira souvent plus dynamique et pourra plus facilement composer avec son quotidien et sa vie. Elle saura faire face avec calme aux difficultés.

2- L’expérience de la santé physique :

D’une certaine façon, c’est une chance – donc  un bonheur –  de ne pas être gravement malade. Mais, c’est aussi un bonheur qu’en cas de maladie plus ou moins invalidante, on puisse encore profiter de la vie. Une atteinte corporelle ne rend pas nécessairement malheureux, mais, dans ce cas, c’est l’adoption d’une attitude mentale positive qui permettra d’être mieux.

« Notre survie nous la devons à notre expérience »

3- L’expérience de l’équilibre psychologique :

Envier le succès d’autrui, se réjouir de ses malheurs, … Toute personne possédant ce type d’attitude mentale ne se sentira guère heureux.

Le bonheur réside dans la capacité d’accepter sans difficulté son statut social et de faire face avec probité et courage à ses propres expériences de vie. Il faut saisir les occasions que la vie nous offre et les envisager de manière pragmatique.

4- L’expérience de l’adaptation aux relations interpersonnelles :

Avons-nous de bonnes relations (harmonieuses et sincères) avec notre entourage ?

De bonnes interactions sociales permettent de trouver sa place dans la société, d’éviter les erreurs et l’amertume et bien entendu, de connaître le bonheur.

5- L’expérience de l’atmosphère familiale :

La famille est très importante pour tout un chacun. Au sein du cercle familial, on peut plus facilement surmonter la pression et se détendre. Toute personne qui sent de la chaleur dans sa famille sait qu’elle peut trouver là affection et compréhension mutuelle.

6- L’expérience de la confiance dans la société :

La survie individuelle est liée à l’environnement social. La façon dont est perçue l’évolution de la société a des répercussions sur le bien-être et l’équilibre de chacun.

7- L’expérience de l’acceptation de soi :

Savoir reconnaître ses qualités et accepter ses défauts, savoir adopter une attitude positive et bienveillante envers soi-même, c’est faire preuve de maturité. Cette attitude peut aider dans bien des cas à se transcender soi-même.

8- L’expérience des objectifs et des valeurs personnelles :

Le fait d’avoir des convictions claires aide à se positionner et à s’orienter dans la vie, à savoir ce que l’on veut, à connaître la valeur et la signification de ce qu’on fait. Cela aide aussi à se sentir comblé et content, à trouver du plaisir dans les tâches routinières et à saluer chaque jour avec confiance.

9- L’expérience de la croissance et du progrès :

En cherchant à progresser, on peut envisager la vie de manière positive et comme un apprentissage continu. On peut ainsi avancer dans la vie, avoir pleinement conscience de ses objectifs et vaincre les obstacles qui surgissent. Cet esprit d’entreprise a des avantages pratiques, mais procure aussi du bonheur.

EN CONCLUSION: 

Il est absolument nécessaire de communiquer massivement sur la définition positive de la santé que l’OMS a proposée en 1946 :

‘’La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

La charte de Bangkok y ajoute même une 4ème dimension en parlant de bien être ‘’mental et spirituel’’.

Manager les différences avec les styles sociaux

Nous avons tous un jour ou l’autre été confronté à une situation où la communication avec notre interlocuteur nous semblait difficile, voire impossible. En revanche, avec d’autres personnes, on a parfois l’impression d’être en phase.

En entreprise comme dans la vie privée, les conflits naissent de notre incapacité à comprendre les réactions et comportements d’autrui. Nous avons tous une tendance innée à croire que les autres réagissent, fonctionnent et voient le monde comme nous. Or, tel n’est pas le cas.

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La théorie sur les styles sociaux (ou socio-styles) est issue des travaux de Paul Watzlawick portant sur les différences de comportements individuels en société, et est utilisé notamment comme outil pour permettre de comprendre le comportement de ses interlocuteurs (et accessoirement le sien !) et réduire les sources de conflits.

Cette approche distingue 4 grands types de styles sociaux. Ces types se définissent en fonction de notre rapport à 2 choses : l’affirmation et l’expression des émotions. Chacun de nous possède un style social défini qui ne varie pas. Cela ne signifie pas qu’on ne puisse pas changer suivant le contexte mais il restera toujours un style dominant dans notre comportement.

Sur un axe vertical (l’ordonnée), on se situe par rapport à l’expression des émotions : a-t-on un caractère plutôt réservé ou plutôt expansif ?

Sur un axe horizontal (l’abscisse), on se situe par rapport à notre rapport au pouvoir : avons-nous tendance à chercher à prendre l’ascendant (mener une discussion) ou à être plutôt consentant (se laisser guider) ?

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Le style Expressif est appelé Promouvant ou Animateur à S’impose- Expansif

Le style Conciliant est appelé Facilitant ou Médiateur à A l’écoute – Expansif

Le style Directif est appelé Contrôlant ou Directif à A l’écoute – Réservé

Le style Analytique est appelé Analysant ou Expert à A l’écoute – réservé


Chaque style est l’opposé de celui qui fait face en diagonale dans la matrice :

–  Un promouvant aura du mal comprendre et à travailler avec un analysant en qui il verra un coupeur de cheveux en 4 voire un enculeur de mouches. A l’opposé, l’analysant estimera que le promoteur est brouillon et peu fiable.

– Un contrôlant aura le même genre de difficultés avec un facilitant qu’il jugera trop mou et consensuel. En revanche, le facilitant trouvera souvent que le contrôlant est rigide et dénué d’émotions.


Chaque style est rattaché à un besoin fondamental en particulier qui le pousse à agir (Pyramide des besoins de Maslow) :

  • Pour l’analysant : situations où il faut agir vite –> Besoin de sécurité
  • Pour le contrôlant : situation où il n’a pas d’emprise, où l’autre décide à sa place –> Besoin de réalisation
  • Pour le promouvant : situations stagnent, sans défi et challenge –> Besoin de reconnaissance
  • Pour le facilitant : Situations où les gens l’ignorent –> Besoin d’appartenance (à un groupe,…)

 


Chaque style est rattaché à un message contraignant ou drivers en analyse transactionnelle (Cf document ci-dessous) :

  • Pour l’analysant : « Fais des efforts » et « Sois parfait »
  • Pour le contrôlant : « Sois fort »
  • Pour le promouvant : « Fais vite »
  • Pour le facilitant : « Fais plaisir »

 

Il faut de tout pour faire un monde : Il n’y a pas de bon et de mauvais style. Chaque style a ses qualités et ses défauts.

La théorie des styles sociaux est un très bel outil pour comprendre les comportements des autres, se comprendre soi-même et au final améliorer ses relations avec les autres.

 

Si vous désirez en savoir plus sur les styles sociaux et/ou être formé à cette pratique, contactez-moi sur :  contact@communicationgagnante.com

La confiance: ce petit rien qui change tout dans la vie

D’après plusieurs études, plus de 7 français sur 10 se méfient de leurs voisins. Et 20% des français n’ont aucune confiance vis-a-vis de la justice.On comprend mieux pourquoi le mot confiance à du mal à s’imposer en France.

Malgrès les apparences, le fait d’avoir confiance aux autres a de nombreux avantages:

La confiance est déterminante dans le fonctionnement collectif:

La confiance en l’autre est très contagieuse et fait naître une belle solidarité! Plus vous ferez confiance à votre interlocuteur, et plus la qualité de votre relation sera bonne. N’ayez pas peur de vous ouvrir aux autres en toute bienveillance et de nombreuses portes s’ouvrirons à vous.

Conseil: Faites « comme si » vous aviez une entière confiance aux autres, juste pour essayer! Mettez-vous dans la peau d’une personne qui a confiance en elle (respiration, posture, expression du visage). Donnez-vous l’autorisation d’avoir confiance en vous pour mieux accueillir l’autre!

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La méfiance a aussi un prix. Dans une organisation où les individus doutent les uns des autres, les coûts liés aux dispositifs de contrôle, de conformité et de sécutité sont très onéreux.

La confiance est essentiel au bien-être personnel:

De nombreux chercheurs, sociologues, scientifiques tombent d’accord sur un point: la confiance entre les individus est un facteur essentiel de notre bien-être.                             Selon le « World Happiness Report » de l’ONU : plus les gens se font confiance, plus ils se sentent heureux.

La confiance va vous donner une tranquilité d’esprit. C’est une forme de lâcher-prise où vous accueillez l’autre dans sa totalité sans jugement, ni préjugés.

Les bénéfices secondaires sont énormes: vous serez plus authentique, moins nerveux et surtout plus à l’aise!

La confiance est un signe d’intelligence:

D’après deux chercheurs en sociologie de l’université d’Oxford, plus une personne est intelligente, plus elle aurait tendance à faire confiance aux autres.

Deux chercheurs en sociologie a l’université d’Oxford, Carl Noah et Francesco Billari ont remarqué que les personnes qui avaient les plus mauvais résultats aux tests d’intelligence étaient aussi celles qui faisaient le moins confiance aux autres. Et inversement. (Etude publiée par la revue Plos One).

 

Qu’allez-vous mettre en place AUJOURD’HUI pour augmenter votre confiance aux autres ?

 

 

 

Les différentes étapes du changement

Le changement n’est pas instantané, qu’il soit voulu ou subi, il provoque nécessairement un passage par une zone de doute et d’inconfort.

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Nous passons TOUS  par certaines phases qui peuvent varier selon la personne.

Toutes ces étapes font partie du processus de changement. C’est un passage obligatoire pour nous aider à avancer dans la bonne direction.

Le graphique ci-dessous est extrait des travaux de Elisabeth Klüber Ross sur la courbe du changement :