C’est bien connu, on ne peut pas sortir d’un piège tant que l’on est pris dedans.
Nous allons voir ici les différents obstacles auxquels nous devons faire face pour accéder et goûter pleinement au bonheur de chaque jour.
1- Nous avons toujours appris à faire des choses…mais pas à ETRE:
L’enjeu ici est d’apprendre à mieux se connaitre, à mieux se comprendre.
Essayez de vous rappeler les choix que vous avez fait dans votre vie….Qui a choisi?? L’avez-vous choisi pour vous ou pour satisfaire quelqu’un d’autre?
Ce n’est pas très confortable je vous l’accorde, mais cet exercice a le mérite de mettre en exergue le fait que nous avons (dès fois) tendance à s’oublier au détriment de l’autre et permet de voir l’influence du regard que l’autre pose sur nous.
Et puis à trop vouloir « faire plaisir » (les drivers en AT) à l’autre, nous en arrivons à nous oublier nous-même.
2- La difficulté à avoir de l’estime de soi bien ancrée en soi:
Très souvent notre estime de nous-même dépend du regard que l’autre pose sur nous et nous développons notre propre comportement en fonction de ce que les autres pensent de nous (phénomène d’ajustement à l’autre: « tu es gentil », « tu es méchant »).
3- La difficulté à accueillir l’autre dans sa différence:
Cette tendance à toujours juger, dénigrer, et à avoir certains préjugés sur l’autre va aussi avoir un « effet miroir » sur nous, dans la mesure où nous aurons aussi du mal à s’autoriser à être différent.
» il ne suffit pas d’apprécier nos ressemblances, il faut aussi célébrer nos différences » James Fredericks
Ce qui explique le fait que nous vivons mal les conflits car nous perdons confiance en nous et donc soit nous agresserons l’autre, soit nous aurons tendance à nous replier ou fuir. Et nous serons dans un rapport de domination / soumission (Cf Triangle de Karpman en AT).
4- La difficulté à dire « NON » et à entendre « NON »:
Il est question ici d’affirmation de soi et d’acceptation du refus et/ou rejet de l’autre.
L’exemple le plus significatif est le cas où vous avez dit « OUI » à quelqu’un, alors que vous pensiez que ce n’était pas une bonne idée (« NON »).
5- La difficulté à faire bon usage de nos émotions:
On considère (souvent à tort) qu’il y a des émotions « négatives » et des émotions « positives », mais c’est FAUX!
Ces émotions qu’elles soient agréables ou désagréables sont des points d’appui, des messages que l’on a trop souvent tendance à ignorer, mais qui pourtant indiquent le chemin à suivre!
Il nous arrive également de contenir nos joies de peur de ne plus être accepté et intégré au groupe (Ex: les résultats du bac).
« Le chemin qui mène au bonheur demande parfois de renoncer à la facilité, pour suivre les exigences de sa volonté au plus profond de soi. »