A la question « Êtes-vous heureux ? », la plupart des gens donnent l’impression qu’il faut chercher la réponse au plus profond de soi. La réalité est un peu différente : nous regardons avant tout ceux qui sont autour de nous. C’est le cercle social qui importe.

Par exemple, je suis plus heureux quand je gagne plus, mais moins heureux quand les autres gagnent plus. Cela signifie que si j’ai une augmentation de salaire, mais que les autres autour de moi en ont une aussi, je ne serai pas plus heureux. Nous en oublions même de célébrer cette bonne nouvelle et de savourer cette réussite.

Nous comparons sans cesse nos expériences, agréables ou désagréables, avec celles des gens qui nous entourent. Et le risque est de passer à côté de nos succès aussi petits soient-ils !

Avez-vous remarqué que lorsque nous sommes contrariés, nous exprimons facilement des opinions sur les autres, des jugements ou des accusations ? Nous sommes alors prompts à interpréter les propos, à généraliser les comportements ou à projeter sur autrui des intentions erronées. La plupart d’entre nous avons appris à classifier et analyser les autres. Nous avons grandi au sein d’une culture du reproche : quand nos besoins ne sont pas satisfaits nous avons tendance à incriminer autrui. Nous agissons alors par peur, pour nous protéger, souvent de manière inconsciente. Ce faisant, nous stimulons chez notre interlocuteur une réaction défensive, de fuite, d’attaque ou de repli. Un fossé se creuse entre nous, quand ce n’est pas le verbe qui s’envenime, et nous voilà ennemis. L’une des pistes à exploiter peut-être la communication non violente  de Marshall Rosenberg.

La qualité de l’interaction entre les individus est un élément clé du bien-être. Et c’est peut être un des éléments que nous négligeons le plus, surtout dans notre travail. Une relation de confiance par rapport au travail (et aux institutions) a des chances de rendre les gens heureux. L’exemple du Danemark en est la preuve, puisqu’il arrive en tête des classements internationaux du bonheur, avec notamment  un taux de confiance le plus élevé du monde.

Voici 6 pistes pour développer son cercle social en entreprise :