Vendre une compétence : Pourquoi les dés sont pipés ?

Talent vs compétence:

Nous avons en nous 2 dimensions : la dimension talent et la dimension compétence

Tout ce qui est talent n’est pas inné, mais est acquis dans les 6 premiers mois de la naissance. C’est l’empreinte, notre empreinte !

Dans ses talents c’est là où on va trouver l’énergie, le plaisir, la joie. On est heureux de faire une activité. Cela peut être des activités de compétition, humanitaire, de solidarité,… Et quand elles sont dans nos talents, on est quelque part inépuisable. C’est comme si on avait une énergie folle et très focalisée ! Ce sont les moments où l’excellence ne demande plus d’effort, où les émotions sont au service de notre performance et de notre apprentissage. Notre attention est totale, focalisée et nous sommes complètement détendus. Une sorte de perte de conscience de soi dans l’action!

Notre conditionnement:

Notre éducation, chez nous en Europe et dans le monde,  va mettre un couvercle, un frein, sur nos talents, notre moteur ! Finalement, notre éducation est conditionnée. Et c’est tout notre conditionnement qui va nous donner notre personnalité. Mais c’est une personnalité secondaire, ce n’est pas la nôtre vraiment, c’est un leurre ! On croit être ça mais on n’est pas réellement ça !

Et ce conditionnement est fait au travers d’une méthode que l’on appelle la carotte et le bâton :

« Si tu fais bien ce que l’on te demande de faire, tu reçois une carotte, si tu le fais mal tu reçois le bâton ! »

carotte ou bâton

Une fausse image de soi :

On va donc s’adapter aux autres pour finir par s’oublier soi-même en modulant nos comportements en fonction du regard de l’autre. On va faire des suppositions sur soi-même!

Comment? En se sous estimant : « je ne suis pas capable de… » ou/et en se sur estimant : « je suis capable de…. ». Ayant peur d’être puni et peur de ne pas être récompensé, nous nous sommes mis à prétendre être qui nous n’étions pas, juste pour faire plaisir aux autres, juste pour paraître assez bien à leurs yeux.

image de soi

Hélas, quand je vends une compétence, j’essaye d’avoir le même plaisir que si j’avais un talent. Mais je ne vends pas un talent ! Et donc c’est toujours quelque chose qui est compensatoire ! Par conséquent, pour palier à cette souffrance, je vais la compenser par l’argent. Et cet argent va permettre d’avoir des activités compensatoires qui vont me permettre d’avoir de la joie et du bonheur que je ne peux pas avoir quand je suis dans le talent !

Chercher et nourrir ses talents :

Martin Seligman en 1999, dans son discours de nouveau président de l’Association Américaine de Psychologie constatait le nombre pléthorique d’études qui expliquaient les raisons des dysfonctionnements humains et le peu d’études qui expliquaient le fonctionnement optimal. Il lança ce qui allait devenir la psychologie positive.

Aujourd’hui, il existe des questionnaires bâtis sur ces théories et qui nous permettent de mettre en évidence ce qui fait notre excellence ( j’aime beaucoup ce test viame.org ).

Aussi, de nombreux stages existent pour faire émerger vos talents et pour savoir comment les nourrir, comme par exemple l’un des stages que j’anime  : activ’talent .

C’est en investissant sur vos talents et en y prenant soin que d’autres portes s’ouvriront pour faire éclore tout votre potentiel.

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